Cérémonie de la Journée nationale du souvenir de la Déportation, Angers
En ce dimanche 27 avril, j’ai assisté à la cérémonie organisée à la stèle des fusillés de Belle-Beille, à Angers, à l’occasion de la Journée nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation.
Aux côtés de nombreuses autorités civiles et militaires, le préfet de Maine-et-Loire, Philippe Chopin, a rendu hommage à celles et ceux qui ont souffert, résisté, combattu, et souvent péri dans les camps de la mort lors de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945).
Dans son discours, le préfet a relayé un message fort de Patricia Mirallès, ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants :
« Il ne s’agit pas seulement de se souvenir. Il s’agit de transmettre. […] Ces crimes ont été rendus possibles par le silence, l’indifférence, l’habitude. Et ils peuvent renaître dès lors que nous cessons d’être vigilants. »
Cette cérémonie nous rappelle combien il est essentiel de transmettre l’Histoire, d’en préserver les leçons, et de rester unis face à toute résurgence de la haine ou de l’oubli.